Étude de cas McGill
Problèmes
Les ingénieurs de McGill ont remarqué qu'il avait une perte d'énergie considérable en chauffage et en climatisation en raison des fuites aérauliques des puits de ventilation d'alimentation et du retour d'air. Ces puits sont de 12 étages qui partent de la salle mécanique jusqu'au rez-de-chaussée. Le chauffage est au gaz naturel.
Solutions
Les ingénieurs de McGill ont choisi le procédé Aeroseal. Le procédé (nanotechnologie) utilise une résine d'étanchéité qui est chauffée, comprimée puis insufflée à l'état gazeux dans le réseau de conduit de ventilation. Les particules adhésives vaporisées viennent alors se coller sur les rebords des fuites afin de les colmater progressivement sans déposer de résidu dans les gains. Lorsque le flux d'air quitte et s'échappe du réseau, les particules arrivent alors à coller aux parois et adhèrent à celles-ci pour bloquer les fuites. Les fuites, jusqu'au diamètre de 15 mm, sont colmatées les unes après les autres pouvant par la suite résister à des pressions jusqu'à 2.000 Pa.
Résultats
Nous avons pu constater à la suite du succès que le résultat était d'un colmatage de 97% sur l'ensemble des réseaux ciblés. Ceci équivaut à une économie totalisant de 10 000 CFM et d'environ 30% à 35% d'économie sur la facture énergétique reliée au CVAC (Chauffage Ventilation et Air Climatisation).
Conclusion
En utilisant le procédé Aeroseal, nous avons pu créer un environnement scellé des conduits de ventilation. Ceci permet d'éliminer les pertes de calories chaudes ou froides dans le réseau à partir de la centrale de traitement d'air jusqu'à la zone occupée du bâtiment.